En se référant à la façon dont j’ai commencé le tatouage, on peut comprendre que j’ai toujours été attiré par le côté doux et non-violent de la technique. Cela m’a permis de mettre au point ma technique de haute-précision.
Par ma ma nature, je suis aussi enclin à fuir les motifs guerriers, pour leur préférer les approches plus romantiques de la décoration dermique…
Pour moi le tatouage a toujours été plus une question d’esthétique et de beauté, plutôt que des gros placards qui revendiquent une marginalisation sociale!
C’est pour cela que la symbolique polynésienne m’a servi de base pour développer ma symbolique personnelle. Je développe aujourd’hui mon style propre en y intégrant des motifs floraux ou en créant de nombreux motifs à l’aspect polynésien mais dont la symbolique relève aussi du répertoire romantique.
C’est aussi de cette façon que je crée des lettrages, où l’on reconnaît l’influence polynésienne mais qui ne peuvent être considérés comme le style polynésien, puisque la transmission était exclusivement orale avant l’arrivée des missionnaires. Peut être à l’exception de l’ile de pâques où l’on trouve les Rongo-Rongo qui semblent être une forme de proto-écriture. Mais cela ne concerne pas directement mon périmètre de prédilection : la Polynésie.
Si l’on doit définir mon style de tatouage, c’est bien un tatouage romantique d’influence polynésienne.
