Pour faire un dessin, on commence par discuter des motivations qui mènent à se faire faire un tatouage.
Puis de tout un tas d’autres informations personnelles permettant de créer un dessin parfaitement adapté à la personnalité. On définit d’abord l’emplacement, taille, et type de tracé : fin, épais…
Autant d’individus, autant de choix différents. Certains vont chercher la classe, le luxe, l’élégance, d’autres cherchent beaucoup plus un endroit original. Pourtant il suffit de laisser faire son inconscient. C’est l’instinct qui est maître.
Quand on ne sait pas, il faut fermer les yeux et laisser aller sa main sur l’endroit du corps que l’on imagine, et là, très souvent, on ressent exactement à quel endroit on a plus ou moins envie de voir le tatou.
Je vais commencer par dessiner avec un stylo feutre directement sur la peau.
Une fois que les grandes lignes de travail sont tracées, on regarde dans le miroir pour voir si cette ampleur est bonne…
Il s’agit en fait de définir les grandes lignes du tatouage, le volume général de la zone à tatouer. Ces lignes ne seront pas encrées, elles ne servent que de support à l’élaboration complexe du dessin.
Les contours vont se remplir de symboles suivant une syntaxe et une orthographe précise.
Le tatouage polynésien est une calligraphie élégante, plus qu’un simple dessin.
Chaque signe utilisé est chargé de symbolique et l’agencement des symboles entre eux, un complément de symbolisme. Les signes sont donc choisis et agencés en fonction du signifié désiré…
La plupart du temps, les fins détails ne sont pas dessinés mais directement tracés à main levée, au moment du travail machine…